Biographie


Frédéric Lardeau
Artisan d’art sur bois




Né en 1971, à Tours (37).

Frédéric est tourneur et sculpteur sur bois, installé à l'Isle-sur-la-Sorgue depuis octobre 2015, et c'est une deuxième carrière initiée en 2010.

Formé dès cette année-là et pendant deux ans l’École Supérieure d’Ébénisterie d’Avignon, Frédéric Lardeau obtient ses titres d’ébéniste, de sculpteur et de doreur sur bois en juillet 2012. Puis il participe, en septembre, à la première promotion longue de l’Ecole municipale de tournage sur bois Jean-François Escoulen à Aiguines, ce qui lui permettra de préparer et obtenir son CAP de tourneur en 2014. Il crée cette même année son entreprise par l’intermédiaire du programme de résidence proposé par la commune, avant d’installer son atelier en Provence.


Les formations qu'il a reçues lui permettent d'aborder son activité sous deux angles : 
- promouvoir le savoir-faire traditionnel français
- s'appuyer sur sa maîtrise des techniques pour développer sa créativité, et ainsi toucher un plus large public par la réalisation de pièces uniques.

Pourquoi travailler le bois ? Ce n’est pas une question de valeur, le bois n’est pas mieux ou moins bien qu’un autre matériau. En plus de tout ce qu’il est possible de fabriquer (habitation, embarcation, meuble, ustensile, jeu, statue…), son travail reflète l’état d’esprit de celui qui le façonne. Comme touts les métiers de manipulation et de transformation de la matière, et au-delà de la technique, le bois révèle l’individu au-delà de ses propres mots, dans l’absence d’artifice et dans l’immédiateté du geste. Ma définition du travail du bois consisterait en la rencontre de deux êtres initialement vivants, dont l’un, ayant rendu son dernier soupir, survivra à son créateur sous la nouvelle forme qu'il lui aura donné.


« Quand, dans la lumière, le contour d’une personne se dessine, il ne reste plus que l’ombre : les yeux, les oreilles, les cils, sont annexes, la forme acquiert une dimension mystique. Quand le soleil est mort tous les arts sont condamnés à disparaître dans l’obscurité totale sauf un seul : la sculpture - laquelle reste palpable, touchable et caressable. » Remus Botar Botarro (Artiste peintre et sculpteur roumain né le 28 mai 1946)

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